La sobriété éditoriale : une valeur à intégrer dans nos modèles de communication !
Nos pratiques numériques épuisent nos réserves naturelles mais aussi nos capacités psychiques. Face à la surabondance de communication et ses impacts délétères, un choix s’impose : la sobriété éditoriale. A rebours d’un content marketing invasif, écoconcevoir les contenus web c’est favoriser la concentration et la mémorisation des lecteurs. Permettre aux rédacteurs de rédiger moins mais mieux. Et in fine, de retrouver le plaisir de concevoir et partager sereinement.
Ecoconcevoir vos textes numériques : les bénéfices de la sobriété éditoriale pour le rédacteur et le lecteur.
De toute évidence, notre relation à la communication doit être repensée. Chers rédacteurs, nous produisons et diffusons trop de messages !! Un peu d’empathie pour nos lecteurs assaillis quotidiennement par des nuées de contenus. Au point de souffrir « d’infobésité ». Notre esprit critique finit par s’émousser, notre envie de lire également… Seule issue : produire et consommer moins de contenus. Aménager un « espace cognitif » (de pensée, de connaissance et de rêverie) plus libre et disponible !
Revoir notre stratégie de contenus web pour favoriser une com plus respectueuse et responsable.
L’idée de fidéliser à tout prix les prospects – potentiels clients – justifie le calendrier des publications web. Tous ces emails publicitaires, ces newsletters, ces dossiers ou livres blancs à publier et à télécharger… Du concentré d’informations, livré à un rythme soutenu, à des lecteurs saturés. Sommés de réagir ou d’acheter. Respectons leur droit au silence marketing ! Double bénéfice à publier (et recevoir) moins : nous soulageons nos neurones et diminuons notre empreinte numérique. Cela demande un « engagement éditorial » courageux de la part des communicants. Mais aussi une responsabilisation de leur audience.
Favoriser une « Slow com » : ralentir le rythme de nos publications mais accroître la créativité et l’empathie
De même que l’on parle de slow tech, la « slow com » devrait reconnaître notre besoin légitime de consommer moins pour exister plus. Développer notre propre capacité à concevoir et partager. Donner du champ à notre singularité. Dans toutes les directions d’ailleurs.
Vidéo connexe de Frédéric Bordage sur la sobriété numérique. Prenez le temps de la regarder !
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